17 juin 2005
Antépère Noël...
Antépère Noël…
Son chariot était lourd, empli de ses misères
De ses maux et douleurs, de ce qui désespère
Il le tirait lui-même, c’était son quotidien
Jamais ne le vidait, ça ne servait à rien.
Ses épaules marquées sur son corps fatigué
Sans cesse continuaient à tirer ses paquets
Pas de renne au nez rouge, il n’était plus enfant
Rudes sangles de cuir qui charriaient jusqu’au sang.
Parfois par un miracle, son lourd chargement
Se délestait un peu et savez vous comment ?
En étant altruiste, en écoutant les gens
Déverser leurs malheurs. Là, il était vivant.
A écouter les maux du moindre des passants
Il oubliait sa hotte pendant un instant
Il lui semblait que la misère de l’autrui
Etait toujours plus ardue que son mal à lui.
Il était ainsi fait qu’il ne s’apercevait
Pas que bien au contraire le traîneau s’emplissait
A ses propres paquets l’empathie ajoutait
Ceux de ces autres qu’il finissait par aimer.
C’est une histoire sans fin, car qu’arrivera t il
Lorsque la hotte sera trop lourde pour qu’il
Puisse la tirer seul comme un Sisyphe las ?
Des années, une vie ? L’histoire ne le dit pas…
Son chariot était lourd, empli de ses misères
De ses maux et douleurs, de ce qui désespère
Il le tirait lui-même, c’était son quotidien
Jamais ne le vidait, ça ne servait à rien.
Ses épaules marquées sur son corps fatigué
Sans cesse continuaient à tirer ses paquets
Pas de renne au nez rouge, il n’était plus enfant
Rudes sangles de cuir qui charriaient jusqu’au sang.
Parfois par un miracle, son lourd chargement
Se délestait un peu et savez vous comment ?
En étant altruiste, en écoutant les gens
Déverser leurs malheurs. Là, il était vivant.
A écouter les maux du moindre des passants
Il oubliait sa hotte pendant un instant
Il lui semblait que la misère de l’autrui
Etait toujours plus ardue que son mal à lui.
Il était ainsi fait qu’il ne s’apercevait
Pas que bien au contraire le traîneau s’emplissait
A ses propres paquets l’empathie ajoutait
Ceux de ces autres qu’il finissait par aimer.
C’est une histoire sans fin, car qu’arrivera t il
Lorsque la hotte sera trop lourde pour qu’il
Puisse la tirer seul comme un Sisyphe las ?
Des années, une vie ? L’histoire ne le dit pas…
Photos et textes © L.C
ll est ainsi de certains, qui traînent leur Karma,
Dont c’est l’Honneur auquel on ne déroge pas.
Et alors ? Quoi ? Faut-il survivre, tourner les yeux
Se dire : « c’est son affaire, cela m’importe peu » ?
Ou offrir, acceptant un peu des maux de l’autre
Et penser « je l’aime assez pour faire des siens les nôtres »
Ceux-là Vivent. Qu’importe la hotte et son poids.
Qu’importe d’en souffrir s’il fait ce qu’il doit ;
Qu’importe d’en mourir, si la mémoire est là…
Que serait-il sans ce chariot qui le laisse si las?
Un certain Lafuma... :)
Dont c’est l’Honneur auquel on ne déroge pas.
Et alors ? Quoi ? Faut-il survivre, tourner les yeux
Se dire : « c’est son affaire, cela m’importe peu » ?
Ou offrir, acceptant un peu des maux de l’autre
Et penser « je l’aime assez pour faire des siens les nôtres »
Ceux-là Vivent. Qu’importe la hotte et son poids.
Qu’importe d’en souffrir s’il fait ce qu’il doit ;
Qu’importe d’en mourir, si la mémoire est là…
Que serait-il sans ce chariot qui le laisse si las?
Un certain Lafuma... :)
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