23 février 2006
Très Grand Vide...
Très Grand Vide…
Une nuit au hasard
Six heures, un quai de gare
Un visage blafard
De s’être couché tard.
Fauteuils et voiles rouges
Seul en première classe
Alentour rien ne bouge
Corps fourbu, âme lasse.
« C’est un grand jour ! » se dit
Le voyageur usé
« Je m’en vais à Paris !
Hélas pour travailler…
J’eusse tant préféré
Bras croisés, mains serrées
Prendre ce train forcé
Avec l’Aimé, celui
Qui partage ma vie
Qui réchauffe mon lit
Et dont le cœur dormait
Quand je m’en suis allé,
Dans la nuit qui pleurait… »
16/02/2006
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