31 mai 2005
A la santé de Gaïa !
A la santé de Gaïa !
L’orage était passé et l’herbe parfumée
Juste coupée de la veille, l’air embaumait
La terre humide de ce petit mai pluvieux
Exhalait ses senteurs sous le soleil frileux.
Les petits campagnols, le nez hors du terrier
Réchauffaient leurs naseaux aux premiers rais levés
L’aube s’accompagnait de ces chants dispersés
Que chaque nid d’oiseaux, en ce printemps, poussait.
Les vignes caressées par la douce clarté
Des premières lueurs avaient ce vert doré
Que les tiges nouvelles des futures vendanges
Reprendraient en septembre sur les grappes en franges.
Les fraises rosissaient ravissant l’escargot
Et partout dans les champs riait le coquelicot
Le lierre vainqueur escaladait les murs
Et les roses ornaient le bois de la clôture.
Tous ces petits bonheurs de nature fertile
Chaque matin offerts à des yeux inutiles
N’ont pas plus de saveur qu’un simple verre de trop
Quand on a décidé de garder les yeux clos…
(J’avais bien dit qu’un jour j’écrirai sur le soleil et les oiseaux qui chantent, alors… c’est crédible ?)
Photos et textes © L.C.
L’orage était passé et l’herbe parfumée
Juste coupée de la veille, l’air embaumait
La terre humide de ce petit mai pluvieux
Exhalait ses senteurs sous le soleil frileux.
Les petits campagnols, le nez hors du terrier
Réchauffaient leurs naseaux aux premiers rais levés
L’aube s’accompagnait de ces chants dispersés
Que chaque nid d’oiseaux, en ce printemps, poussait.
Les vignes caressées par la douce clarté
Des premières lueurs avaient ce vert doré
Que les tiges nouvelles des futures vendanges
Reprendraient en septembre sur les grappes en franges.
Les fraises rosissaient ravissant l’escargot
Et partout dans les champs riait le coquelicot
Le lierre vainqueur escaladait les murs
Et les roses ornaient le bois de la clôture.
Tous ces petits bonheurs de nature fertile
Chaque matin offerts à des yeux inutiles
N’ont pas plus de saveur qu’un simple verre de trop
Quand on a décidé de garder les yeux clos…
(J’avais bien dit qu’un jour j’écrirai sur le soleil et les oiseaux qui chantent, alors… c’est crédible ?)
Photos et textes © L.C.
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