Descente des faîtes...

Descente des faîtes…

Vos rêves sont défaits, vos compétences mortes
Et plus vous avancez plus s’éloigne la porte
Le tunnel est passé, le puit enfin chassé
Mais dans votre dédale, encore vous vous perdez.

La seule arme restante face aux loups dévorant
C’est votre sourire tendre dénué d’éclatant
Encore quelques mois, vous serez piétiné
Par ces monstres aux pieds lourds, risible marchepied.

Et vous n’avez plus d’ongles, n’avez plus de bec
Ni l’envie d’arroser ce territoire sec
Qui n’abreuve personne depuis trop longtemps
Ne cherchez plus le puit dans ce désert brûlant.

D’autres soleils factices, ambitieux de lumière
Se sont assis depuis auprès de Dieu le père
Lucide comme jamais et les yeux grands ouverts
Vous vous regardez mordre par vos propres pairs.

Et vous ne bronchez pas, dévoré de chagrin
Englouti peu à peu dans vos larmes de rien…

Photos et textes © L.C.

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[xioix]

Dédale, au sol.