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Christine Lebrasseur
8 octobre 2005

Hors les mots...

lit_vide...Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Hors les mots…

Quand on vit chaque jour dans les mots, sans l’amour
Et que soudain le quotidien fait son retour
Posant sur vos épaules encore convalescentes
Un bât, lourd, qui pourrait mener à la descente,

Quand IL est de retour, que ses bras de nouveau
Vous portent et vous protègent au-delà de tous maux
Quand les premières notes du violon de 7 ans
Grincent à vos oreilles mêlées aux rires d’enfant,

Quand la « presque femme » retourne aux trahisons
Détruisant les projets de partages passion
Que le père reprend son rôle de parent
Mais que la culpabilité de l’échec reprend

Votre âme un peu plus sombre que les couleurs glacées
De l’autre vie où vous vous voyez lapidés
Qu’un an d’absence étrange vous est facturé
En retour à zéro, en tout à re-prouver,

Quand la semaine se termine enfin, bonheur !
Que vous vous surprenez à être à la hauteur
Que tout vous a fait mal mais qu’est honnie la peur
Que la rage de vaincre a remplacé les pleurs,

Alors, là, au bilan, vous retrouvez un peu
L’estime de vous-même, vous n’êtes plus un gueux
La maladie est là, mais soutenus par EUX
Vous tendez de nouveau vers le vrai, vers le mieux.

Epuisés, laminés, vous pleurez quelquefois
La Muse à qui vous n’accordez que peu de droits
L’écran des fausses vies est plus souvent éteint
Mais tout ce qui est réalisé n’est plus vain.

La poésie est là, partout, dans vos photos
Dans votre tête aussi, vous vous dictez des mots
Mais moins de place au virtuel, aux métaphores
Vous retournez chez vous, dans votre vrai décor…


Add pour mes lecteurs : Pour une seule et unique fois, quelques lignes d’explication de texte. Mon IL est revenu, ma vie professionnelle est de nouveau entière mais ardue, une adolescente à « grandir » dans la douleur et la difficulté et une fée de 7 ans qui réclame son dû. Tout cela est enfin devenu plus important que les mots auxquels je n’ai plus guère (ou peu) de temps à accorder hors mon journal. Je reprends ma vie en main, je chasse un peu la Muse de la maison. Le Codex et ses textes inédits sont un aboutissement, mais j’ai encore des centaines de poèmes à publier, ceux d’avant… L’actualité en ces lieux sera donc très rare, je n’ai plus à proposer que des photos ou des mots d’autrefois. Ce blog est à moi mais ce sont vos yeux qui le font vivre, aussi… à vous de décider : photos, mots ancien ou… rien. Dites moi…

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Commentaires
C
Heureuse enfin que ma cousine adorée est retrouvé son sourire et sa joie de vivre qui lui vont si bien. Heureuse de te (re)voir comme on t'aime et surtout comme moi je...<br /> Ta cousine qui le dit pas mais qui le pense !!!
M
une adolescente à « grandir »...
C
Plus assez de temps Fabien... mais il te suffit de cliquer sur les liens de la catégorie "Albums" pour en trouver des stocks...<br /> <br /> Prends soin de toi et de tes mots
M
... tes textes, ce qu'ils dégagent, ce qu'ils véhiculent ... cependant si tu veux mon avis, j'apprécie aussi beaucoup tes photos ... donc tu peux en mettre tant que tu veux ;-) !<br /> <br /> Bi'z et @ bientôt.<br /> <br /> massu7
M
et votre Codex ont-ils pris racines ? Ne pas oublier que la poésie reste intimiste et non mercantile ! J'ai un collègue a qui les 3 quarts de ses 200 impressions lui sont restées depuis 20 ans sans un prenneur... Par compassion j'ai pris deux de ses ouvrages à 75 FRANCS pièces de l'époque... Peut-être vais-je vous prendre des ouvrages par compassion ! ATTENTION LA POESIE NE NOURRIE PERSONNE DE SON VIVANT ! EGO SUM PAUPER, NIHIL HABEO, NIHIL DABEO...
Christine Lebrasseur
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