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Christine Lebrasseur
24 mai 2005

Pâles heures...

pales_heures

Pâles heures…

Où sont passé les grands instants de tremblements
Les orages violents et le feu du volcan ?
Qui s’est approprié le bleu de mes aurores
Ne laissant derrière lui que des flamboiements mornes ?

On a repeint de gris les murs chèrement conquis
Les sourires tendresse et les rires aboutis
Effaçant toute joie de ces jours que j’abhorre
En me limitant là, liée au pied des bornes.

On doit saler ailleurs des vies pleines d’envie
Aux règles moins dictées, aux lignes moins tracées
La mienne a la fadeur des épices éventés
Des orients éteints et des soleils palis.

Mes mots ne disent plus ce que je leur écris
La maîtresse et la muse ensemble sont parties
Ne restent que des lignes sur papier noircis
Plus comme une habitude… non sens de poésie.

J’ai envie de couleurs, de richesses de rimes
Mais mes pinceaux sont secs comme le bout de ma mine…

Photos et textes © L.C.
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Commentaires
F
..question de temps et de patience. <br /> ps qui n'a rien à voir : on trouve de plus en plus de monde de connu, ici :)
A
Etrange écho..toutefois pour vous comme pour moi, j'ose esperer que cela ne durera.<br /> <br /> I.
F
Je retrouve enfin la bougie qu'on m'avait chipée. Le babouin commencait à ruminer<br /> <br /> vos pinceaux secs ? vous rigolez, vous flamboyez ! Comme me dit hen ry "jcomprends rien aux filles"
X
Tout est, déjà, et sera,<br /> redit.
C
Joachim du Bellay, Les Regrets, 1558.<br /> <br /> Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? <br /> Où est ce cœur vainqueur de toute adversité, <br /> Cet honnête désir de l'immortalité, <br /> Et cette honnête flamme au peuple non commune ?<br /> <br /> Où sont ces doux plaisirs, qu'au soir sous la nuit brune <br /> Les Muses me donnaient, alors qu'en liberté <br /> Dessus le vert tapis d'un rivage écarté <br /> Je les menais danser aux rayons de la Lune ?<br /> <br /> Maintenant la Fortune est maîtresse de moi, <br /> Et mon cœur qui soûlait être maître de soi <br /> Est serf de mille maux et regrets qui m'ennuient.<br /> <br /> De la postérité je n'ai plus de souci, <br /> Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi, <br /> Et les Muses de moi, comme étranges, s'enfuient.<br /> <br /> ;-)<br /> CC
Christine Lebrasseur
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